Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant | |
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, | |
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même | |
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. | |
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent | |
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problême | |
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, | |
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. | |