Recordings A. 2. & B. 2. due Wednesday, May 7, 2008, 12:00 noon. Pause at end-of-lines. Click here to record in Audio Dropboxes. |
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A.2. |
La Nature est un temple où de vivants piliers |
Laissent parfois sortir de confuses paroles ; |
L’homme y passe à travers des forêts de symboles |
Qui l’observent avec des regards familiers. |
Comme de longs échos qui de loin se confondent |
Dans une ténébreuse et profonde unité, |
Vaste comme la nuit et comme la clarté, |
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. |
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, |
Doux comme les hautbois, verts, comme les prairies, |
--Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, |
Ayant l’expansion des choses infinies, |
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, |
Qui chantent le transport de l’esprit et des sens. | |
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B.2. |
Mais au petit jour, ce ne fut pas plainte qui l’éveilla. |
Elle poussa les volets, et la chambre demeura sombre; |
une pluie menue, serrée, ruisselait sur les tuiles. |
Bernard ne sortit pas ce jour-là; il [allait] |
d’une pièce à
l’autre au rez-de-chaussée; |
une odeur de pipe s’insinua. |
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