Du réalisme au symbolisme

L'atmosphère intellectuelle de la deuxième moitié du XIXe siècle a manifesté deux tendances opposées: le , qui correspond plus ou au , et le symbolisme, qui mettait en valeur le rêve, l'émotivité, bref, aspects fugitifs de l'expérience humaine. Il est remarquable que bien des romanciers, tels que Hugo () et surtout, Émile (L'), dépeignent une existence triste et pénible avec un réalisme souvent sombre ou brutal. En revanche, bien des poètes du même siècle (Baudelaire, et ) manifestent un esprit de révolte en opposant le mouvement symboliste contre le positivisme naturaliste. Pour un Zola ou un Maupassant, l'être humain est misérable et souvent voué à l'échec à cause de son ou de son hérité, alors que pour un Baudelaire, il s'agit plutôt d'une déception métaphysique et sociale car nous aspirons à une espèce d'idéal qui dépasse ce que l'on trouve dans la vie quotidienne du XIXe siècle. Ce que nous ressentons au fond de nous-mêmes, c'est l', auquel il faut échapper grâce à l'imagination, la beauté, au , aux sensations, voire, à la .
En peinture, aussi, on constate qu'il y a d'abord un courant qui consiste à dépeindre la vie quotidienne des pauvres, surtout. Il y a ensuite une peinture qui évoque des sensations fugitives. Parmi les réalistes, on peut compter Gustave , socialiste, Honoré , caricaturiste, Edouard , dont Le sur l'herbe a choqué la société bourgeoise de 1863. Claude , dont le tableau intitulé , , a prêté son nom au nouveau mouvement, abandonne la tradition pictorale et le réalisme des peintres précédents pour capter les effets de la sur l'objet avec des touches juxtaposées de couleurs, ce qui présente une perception visuelle dynamique et frémissante. Il s'agit moins de représenter les objets tels qu'ils sont réellement et beaucoup plus de présenter les impressions suscitées par le jeu de la lumière à tel ou tel moment sur l'objet ainsi illuminé.
L'éloignement du réalisme en peinture continue avec Georges sa technique de , Auguste , Edgar Degas, et surtout Paul .
En sculpture, Auguste s'intéresse, autant que les peintres impressionnistes, à la lumière, au mouvement, à l'expressivité en général. Il y a une certaine fluidité et sensualité dans ses corps.
En musique, le romantisme se manifeste avec le Faust de Charles et avec le de Jules Massenet. Le courant réaliste s'est illustré avec Georges Bizet et son Carmen, par exemple. Claude s'est inspiré des en littérature et des impressionnistes en peinture.