Le XVIIIe siècle : Le siècle des lumières

Le rationalisme de Descartes a une influence sur l'esthétique de l'époque, car le classicisme crée un art qui met en valeur non seulement la , la concision, et l'harmonie, mais aussi la clarté et le côté de l'être humain. Ce même rationalisme allait contester l'incohérence et les injustices soumises aux principes des valeurs 'universelles' de la liberté, l'égalité et la .
Montesquieu, qui a publié De l' des , croit que les lois doivent obéir à une certaine logique, et qu'il faut, pour cela, que les lois tiennent compte de la économique, géographique, matérielle, et morale. Montesquieu propose la séparation des du gouvernement. Il identifie trois espèces de gouvernements : le républicain, le monarchique et le . On devrait pouvoir, donc, examiner les lois et la forme du gouvernement à la lumière de la .
Si Montesquieu critiquait implicitement le gouvernement monarchique, Voltaire, lui, a critiqué ouvertement la superstition, l'Église, l'ignorance, et l'intolérance. Il aurait préféré que la monarchie française soit une monarchie . Pour mener la guerre contre l'ignorance, Voltaire a beaucoup écrit, et a contribué à l', publié par et d'Alembert. François Marie Arouet se méfiait des systèmes de pensée, y compris, la théologie et la métaphysique ; cela se voit surtout dans ses contes philosophiques tel que .
Rousseau s'attaque, lui aussi, à l'ignorance en rédigeant Émile, traité sur l' des . Il se sert de la raison et de l'imagination en écrivant ces deux essais influents : Discours sur l' de l'inégalité et Du social (1762). Ses idées vont servir d'inspiration aux dirigeants de la française.