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Balzac
publie la Peau de chagrin en 1831.
Résumé du roman de Balzac
Première partie : Le
Talisman
Un après-midi
d'octobre 1830, un jeune inconnu pénètre dans une maison de jeu, située
dans les jardins du Palais Royal, à Paris. Le jeune homme vient jouer sa
dernière pièce d'or. Il perd et décide d’en finir avec la vie. Il longe
la Seine . Se noyer en plein jour le rebute. Il préfère attendre la nuit
pour rendre son suicide plus mystérieux. Il admire une jeune femme,
riche et belle, qui disparaît dans son superbe équipage. Il souhaite
conserver « cette dernière image du luxe et de l'élégance » .
L'inconnu marche quai
Voltaire et entre dans un magasin d'antiquités. Il souhaite attendre la
nuit et décide pour passer le temps de marchander quelque objet d'art.
Lorsque surgit l’antiquaire, personnage énigmatique, le jeune homme
finit par avouer ses intentions et sa volonté d'en finir avec la vie. Le
vieil homme lui montre alors « une peau de chagrin » ayant le pouvoir
d’exaucer tous les vœux de son propriétaire : « Si tu me possèdes,
tu possèderas tout, mais ta vie m'appartiendra ». Le vieillard met
en garde le jeune homme : chaque désir exaucé fera diminuer la taille de
cette peau, symbole de sa vie : « Le cercle de vos jours, figuré par
cette Peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits,
depuis le plus léger jusqu'au plus exorbitant ». Le jeune homme
accepte ce pacte diabolique, sans bien mesurer les mises en garde de
l'antiquaire.
En sortant de chez
l'antiquaire, le jeune inconnu rencontre par hasard trois de ses amis
qui justement étaient à sa recherche. Nous découvrons l’identité du
jeune homme qui a pour nom Raphaël de Valentin. Ses amis lui indiquent
qu’ils se rendent chez un banquier qui a décidé de fonder un nouveau
journal. Suite à la révolution de juillet 1830, ils souhaitent que ce
journal puisse tout à la fois satisfaire les mécontents tout en
préservant les intérêts de la grande bourgeoisie. Les jeunes gens ont
bien conscience de perdre leurs illusions. Mais ils évoquent cette
compromission avec ironie et cynisme. Raphaël de Valentin se verrait
bien diriger ce journal.
Lors du banquet chez
le banquier Taillefer, qui habite un hôtel particulier luxueux , le vin
coule à flot. Grisés par l’alcool, les convives échangent des propos
d’une rare vacuité. Raphaël côtoie un groupe de courtisanes et engage la
conversation avec deux d’entre elles : Aquilina et Euphrasia. Ces deux
courtisanes dénoncent l’asservissement auquel la femme est soumise dans
la société moderne. Elles indiquent toutes deux à Raphaël leur volonté
de s'imposer dans la société par leur beauté. Après ce repas luxueux ,
l’orgie bat son plein parmi les convives. A la fin de la soirée, Emile
Blondet, l’un de ses amis presse Raphaël d’exposer les raisons qui l’ont
poussé à vouloir se suicider. Raphaël entreprend alors de raconter sa
vie.
Deuxième partie : La
femme sans cœur
Raphaël commence
alors le récit de ses années d’enfance et de collège. Sa mère est
morte alors qu’il était très jeune. Il présente son père comme un être
autoritaire et froid qui a pour ambition que son fils fasse son droit,
devienne un homme d'État afin de défendre l'honneur de la famille. Il
souhaite aussi que son fils puisse racheter des terres qu’il avait
acquises à l'étranger sous l'Empire et que contestent maintenant ces
pays redevenus souverains. Mais les créanciers exercent une sinistre
pression. Ils obligent Raphaël à vendre les biens qu’il avait hérités de
sa mère . Il ne peut sauver que l’île sur la Loire où est enterrée sa
mère. En 1826 son père meurt « de chagrin ».
Raphaël rêve alors
d’une grande destinée. Persuadé de son génie, il décide de vivre
pauvrement et de se consacrer à écrire l’œuvre dont il rêve. Il
s’installe dès l’automne 1826 dans une modeste chambre d’un humble hôtel
du quartier latin . Il se lie d’amitié avec Mme Gaudin , la gérante de
l’hôtel, et Pauline , sa fille.
Fin 1829, il rencontre
Rastignac . Celui ci lui fait découvrir la luxueuse société parisienne
et le dissuade de travailler . Ce n’est pas ainsi lui dit-il qu’il
réussira . Mieux vaut au contraire intriguer et bénéficier de
protecteurs fortunés. Rastignac lui présente la comtesse Foedora, une
jeune femme qui fascine le tout Paris tant elle est riche et belle.
Elle a un parfum mystérieux car nul ne connaît vraiment son histoire .
Elle a également la réputation de n’avoir aucun amant.
Raphaël est fasciné
par la beauté et l’élégance de Foedora. Malgré la précarité de sa
situation, il tente de la séduire et en tombe follement amoureux. Mais
Foedora ne lui témoigne que de l’indifférence. Elle a à son égard une
attitude glaciale. Terriblement affecté par cet échec sentimental,
Raphaël mène alors une vie de débauche. Il est très vite criblé de
dettes et menacé par des huissiers.
Ici s’interrompt son
récit. Raphaël songe à « la peau de chagrin » et fait le vœu de disposer
d’une énorme somme d’argent. Il apprend le lendemain qu’il hérite d’un
riche oncle. Mais la peau de chagrin rétrécit.
Troisième partie :
L’agonie
Fin 1830. Raphaël ,
devenu très riche, habite dans un superbe hôtel particuliers rue de
Varenne. Conscient de la fragilité de sa situation, il vit reclus et
s’arrange pour ne plus rien désirer. Un jour, pourtant, il accepte de
recevoir Porriquet , l’un de ses anciens professeurs. Ce dernier vient
de perdre sa chaire de professeur et sollicite l’aide de son ancien
élève. Spontanément, sans y prêter attention, Raphaël émet le vœu que
son ancien professeur retrouve vite un emploi. De nouveau « la peau de
chagrin » rétrécit.
Ce soir-là , Raphaël
se rend au théâtre des Italiens. Il aperçoit Pauline qui est devenue
immensément riche. Les deux jeunes gens expriment leur amour mutuel et
font le vœu de se marier. « La peau de chagrin » diminue inexorablement
. Pour échapper au sortilège de ce talisman, Raphaël le jette d’abord au
fond d'un puits. Mais, en février 1831, l’un des jardiniers retrouve la
peau et l’apporte à Raphaël . Elle ne mesure plus que « six pouces
carrés de superficie ». Raphaël, essaye alors de s’adresser à des
savants pour stopper l’inexorable rétrécissement de cette Peau. En vain.
Le jeune homme se réfugie alors à Aix puis au Mont d’Or. Il est très
affaibli et mène une vie végétative. De retour à Paris, il retrouve
Pauline et lui confie le terrible secret de « la peau de chagrin ». Il
est pris d’un dernier désir de posséder la jeune fille. Pauline comprend
que cette ultime tentation va tuer Raphaël. Elle souhaite alors se
suicider pour permttre au jeune homme d'en réchapper. Mais Raphaël la
rattrape, l’étreint et meurt sur son sein.
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