TALAL : Est-ce que tu (1) des cinéastes algériens ? Il y en a beaucoup. Le cinéma algérien est très intéressant.
AHMED : Papa, je (2) que tu aimes beaucoup ces films parce qu'ils te rappellent ta jeunesse en Algérie, mais moi, j'aime les films policiers, les comédies et les films d'aventure.
TALAL : Ah, les jeunes ! Vous ne (3) pas combien nous avons sacrifié afin de vous donner la vie que vous menez aujourd'hui. Est-ce que les professeurs à l'université vous parlent de l'histoire de notre pays ? Est-ce qu'ils (4) ce qui s'est passé pendant l'époque coloniale et au moment de la décolonisation ? Est-ce qu'ils (5) notre histoire et notre culture ?
AHMED : Oui, Papa. Mais, moi, je me spécialise en médecine. On n'étudie pas ces matières-là.
TALAL : Alors, c'est à toi de t'instruire de la culture maghrébine, celle de tes ancêtres. Il faut que tu regardes des films algériens et que tu lises des auteurs maghrébins. Est-ce que tu (6) l'œuvre d'Assia Djebar ? de Kateb Yacine ? ou d'Albert Memmi ? Est-ce que tu (7) qu'Assia Djebar a fait des films, elle aussi ? Est-ce que tu (8) les villes d'Alger, de Rabat ou de Tunis ? Est-ce que tu (9) qu'on peut apprendre beaucoup sur les cultures arabes à l'Institut du Monde Arabe ici à Paris ?
AHMED : Papa, s'il te plaît ! Je vois ce que tu veux dire, mais je suis fatigué. Pouvons-nous en parler un autre jour ? Je promets de tout apprendre sur notre culture un jour.