| - Attendez, attendez, a dit le forgeron, il faut lui mettre aussi son fusil. La volonté d'un mort, c'est sacré. Il a pris la belle arme et l’a posée a côté du cadavre. |
| Admire ces ronces géantes, ces oliviers, ces romarins. C'est le Paradou de Zola! Et sa femme émerveillée admirait. |
| Je veux me mettre à un travail sérieux. - Bravo. Tu me fais plaisir. J'y ai pensé aussi. J'ai un plan et j’ai tout calculé. Tu vas refaire le grand verger des Soubeyran sur le plateau du Solitaire. Ça sera un monument, ça sera beau comme une église, tous les paysans seront en admiration. Ugolin, inquiet, a dit : - Et tu crois que je peux faire ça tout seul? Il faudra cinq ans, cinq hommes et beaucoup d'argent! - Bien sûr, Galinette!... Je compte te donner au moins cinquante mille francs, mais ça rapportera beaucoup! |
| - Parce que. Elle est comme ça. Ecoute plutôt mon plan. D'abord, Florette, elle ne viendra jamais ici. Ensuite, quand elle était jeune, elle aimait beaucoup l’argent. En vieillissant, ça doit être pire. Donc, elle vendra. |
| - Cet homme-là, s'il n'avait pas été forcé de creuser un puits, il ne serait pas mort maintenant. Et il a regardé Ugolin bien en face. Pamphile a dit, d'un air indifférent : - S'il avait eu une source, il n'aurait pas creusé ce puits. |
| Après un silence, Ugolin a repris : - Il y a une chose qui me tracasse. L'eau. Une plante boit comme un homme. Alors pour cinq cents plantes, un puits, ça n’est pas assez... - Ça, c'est un problème. Ils réfléchissaient. - Eh bien, moi j'ai une idée, a dit le Papet. |
| - Cette question est donc réglée. Après ces cultures alimentaires, il me faudra préparer d'importantes récoltes indispensables à l’élevage de plusieurs centaines de lapins par mois. Regardez ceci! |