Eugène Ionesco

« Je n'ai jamais compris, pour ma part, la différence que l'on fait entre comique et tragique. Le comique étant l'intuition de l'absurde, il me semble plus désespérant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue. »

Eugène Ionesco, Notes et contre-not

Eugène Ionesco est né le 26 Novembre, 1912, à Slatima ( Roumanie). Son père est un avocat roumain et sa mère est française. Il passe son enfance en France jusqu'à l'âge de treize ans.

Puis en raison du divorce de ses parents, il retourne à Bucarest vivre avec son père. Il réalise de brillantes études secondaires, puis poursuit ses études supérieures et devient professeur de français.

Il se marie en Roumanie avec une étudiante en philosophie en 1936. En 1938, en raison de la montée du fascisme, le couple vient s’installer en France. Eugène Ionesco travaille à une thèse sur Les Thèmes du péché et de la mort dans la poésie française depuis Baudelaire.

Sa première pièce, La Cantatrice Chauve est créée en 1950.  La pièce est accueillie froidement et déroute la critique conservatrice.

Il en sera de même pour les suivantes : Les Chaises (1952), Victimes du devoir (1953), Amédée ou Comment s'en débarrasser (1954).

Les salles restent vides. Mais un cercle d’admirateurs commence à se créer : Ils saluent ce comique né de l'absurde où l’insolite fait éclater le cadre quotidien.

 « L’absence d’intrigue, la dégradation du langage, le non-sens, considérés d’abord comme des provocations , assurent peu à peu à Ionesco la notoriété d’un auteur d’avant-garde ».

Ionesco crée le personnage de Bérenger, son double, dans Tueur sans gages (1959) ; on le retrouvera dans Rhinocéros (1958), et Le roi se meurt (1962).

C’est en 1960 que Jean-Louis Barrault crée Rhinocéros à l’Odéon. C’est la consécration pour Ionesco.

En 1965, c’est la création à la Comédie française de La Soif et la Faim, suivi 5 ans plus tard par celle de Jeux de Massacre.

En 1970 Ionesco est reçu à l’Académie française.

Il écrit en 1972, Macbett , une de ses dernières pièces.

Ionesco est mort le 28 mars 1994.

source: http://www.alalettre.com/ionesco-intro.htm